Extraits du livre de Thich Nhat Hanh

"Le miracle de la pleine conscience"


 

   
     
 

La rencontre sereine avec la réalité

 
 

Assis en Pleine Conscience, le corps et l’esprit peuvent être en paix et complètement détendus, mais cet état paisible et relaxé est fondamentalement différent de la somnolence semi consciente et paresseuse que l’on connaît en faisant la sieste. Loin d’être de la Pleine Conscience, l’assise dans cet état de demi-sommeil paresseux est comme une assise dans une caverne obscure. Dans la pleine présence d’esprit, on est seulement reposé et heureux, mais aussi alerte et éveillé.

La méditation n’est pas une évasion : c’est une rencontre sereine avec la réalité. Celui qui pratique la Pleine Conscience ne doit pas être moins attentif qu’un conducteur au volant ; si le pratiquant n’est pas vigilant, il sera vite distrait, négligent, tout comme un conducteur somnolent sera susceptible de causer un accident. Soyez aussi attentif qu’une personne marchant avec des échasses – tout faux pas est risque de chute. Soyez tel un chevalier médiéval passant désarmé à travers une forêt d’épées. Soyez comme un lion avançant à pas lents, calme et résolu. C’est avec cette vigilance que vous pourrez pleinement vous éveiller.

Aux débutants, je recommande la méthode de la reconnaissance pure : reconnaître sans juger. Les sensations, les sentiments, que ce soit de compassion ou de colère, doivent être accueillis, reconnus et traités d’une façon absolument égale ; car tous deux sont nous-mêmes. Je suis la mandarine que je mange, je suis la graine de moutarde que je plante. Je la plante de tout mon cœur et mon esprit. Je nettoie cette théière avec autant d’attention que si je faisais prendre un bain à Jésus ou à Bouddha enfants. Tout est à traiter avec le même soin. Dans la Pleine Conscience, la compassion, la colère, la graine de moutarde, la théière, tout est sacré.

La méthode de l’observation pure et de la reconnaissance peut sembler difficile à pratiquer lorsque nous sommes en proie à la tristesse, à l’anxiété, à la colère, à la passion … Dans ce cas, orientez votre méditation précisément, en utilisant votre propre état d’esprit comme le sujet de la méditation. Une telle méditation est révélatrice et curative. Sous le regard de la concentration et de la méditation, la tristesse, l’anxiété, la colère ou la passion se découvrent dans leur véritable nature – une révélation amenant naturellement à la guérison et à la libération.

La tristesse (ou ce qui provoque la douleur quelle qu’elle soit) peut être utilisée comme un moyen pour se libérer du tourment ou de la souffrance. C’est comme utiliser une épine afin d’ôter une épine. Nous devrions traiter notre anxiété, notre douleur, notre haine, et notre passion avec douceur et respect, ne pas leur résister, mais vivre en leur compagnie, faire la paix avec elles et pénétrer leur nature par la méditation sur l’interdépendance.

On apprend rapidement à choisir des sujets de méditation appropriés à la situation. Des sujets de méditation tels que l’interdépendance, la compassion, le soi, la vacuité, le non attachement, appartiennent tous à des catégories de méditation qui ont un pouvoir révélateur et de guérison. Cependant, la méditation sur ces sujets n’a de chance de réussir que si nous avons développé une certaine force de concentration, fruit de la pratique de la Pleine Conscience dans la vie quotidienne, de l’observation et de la reconnaissance de tout ce qui se produit. Mais, les objets de méditation doivent être des réalités enracinées en nous-mêmes et non un simple sujet de spéculation philosophique.

Chacun de nos objets de méditation est semblable à un plat que l’on doit cuire longtemps à feu vif. Il faut le mettre dans une marmite, le couvrir et allumer le feu. La marmite, c’est nous-mêmes ; la chaleur nécessaire à la cuisson, c’est le pouvoir de concentration, et le combustible provient de la pratique continue de la Pleine Conscience. Si la chaleur n’est pas suffisante, la nourriture ne cuira pas mais, une fois cuit, le plat est succulent. Quand le pratiquant arrive à toucher la véritable nature de l’objet de sa méditation – sa colère, ses craintes ou la personne détestée – il est libéré.

 

 
 

 

 
 

Autres extraits

 
 

La Pleine Conscience est le miracle grâce auquel nous pouvons nous maîtriser et revenir à nous-mêmes.

La pleine conscience est semblable à cela : c’est le miracle qui, en un éclair, ramène notre esprit dispersé et le rétablit dans son intégralité, pour que nous vivions chaque minute de notre vie.

Bouddha a dit : « Que nous soyons vivants ou non dépend de notre degré d’attention. »

Ce n’est qu’en pratiquant la Pleine Conscience que l’on ne se perd pas et que l’on obtient une joie éclatante et la paix.

Ce n’est qu’en pratiquant la Pleine Conscience que l’on est capable de regarder les autres avec un esprit ouvert et des yeux d’amour.

 

 
   

 


 

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