LES BIENFAITS APPORTES PAR LA PLEINE CONSCIENCE |
De très nombreuses études scientifiques internationales révèlent les bienfaits fondamentaux de la pratique de la pleine conscience. |
||
Voici divers effets positifs de la pratique de la pleine conscience sur le
fonctionnement de l'organisme : - Elévation des défenses immunitaires. - Diminution de la libération de cortisol. - Douleurs chroniques atténuées. - Amélioration des fonctions cardiaques. - Régulation de la tension artérielle. - Diminution des manifestations cutanées du psoriasis. - Baisse des ruminations anxieuses. - Amélioration du bien-être subjectif. - Amélioration de l'attention. - Diminution des cycles dépressifs.
|
||
Cesser
d'agir, pour s'accorder un temps de retrait, de silense, de lenteur, de
continuité ; durant ce temps de silense, stabiliser son attention ; ne
pas réagir aux stimulations externes (bruits) ou internes (pensées,
émotions) ; observer ces stimulations internes ou externes avec
attention et détachement.
Le pratiquant s'ouvre à l'expérience au sens large, c'est à dire à tout ce qui se passe en lui et autour de lui. Les manifestations peuvent être agréables ou non, le tout étant de les aborder avec curiosité en observant de manière détachée et sans chercher à contrôler ni les émotions ni les pensées. Cette pratique est comparable à celle du surf où l'on glisse sur les vagues en épousant leurs mouvements spontanés. L'attention se laisse porter par les vagabondages de l'esprit, sans chercher à lutter contre eux ou à les infléchir. |
||
|
||
Qu’attendre de cette démarche ? La tradition recommande de ne justement rien attendre d’immédiat. Mais de simplement voir ce qui peut émerger de cette attitude inhabituelle. Néanmoins, la pleine conscience procure un calme mental au fil de la pratique. Le pratiquant accède à un état d’être qui perdure au-delà de la séance que l’on peut décrire comme un vécu durable au sein du corps et de l’esprit ou un bruit de fond serein dans son rapport entre soi et le monde. Il ne s’agit pas seulement d’un apaisement passager. La pratique de la pleine conscience amène à percevoir les choses telles qu’elles sont et non telles qu’on voudrait qu’elles soient, grâce à un esprit libéré des croyances et des schémas de pensées aliénants. Elle amène à la connaissance de notre for intérieur : ce monde psychique, sensoriel et émotionnel qui nous gouverne le plus souvent à notre insu. Elle permet de développer une qualité mentale d’une immense richesse : l’équanimité, cette faculté qui permet de maintenir un climat émotionnel stable (face aux choses et phénomènes éphémères), propice à la focalisation de l’attention. |
||
|
Chez les sujets non malades, la pratique améliore globalement les variables de santé, tels le niveau de stress, les réactions immunitaires, la tension artérielle ou la tolérance à la douleur. |
|
|
Chez les personnes souffrant de diverses pathologies, la pleine conscience améliore significativement la qualité de vie : c'est le cas pour la sclérose en plaques, les cancers, les pneumopathies obstructives et de nombreuses douleurs chroniques. On a aussi constaté une régression des symptômes dans diverses pathologies, telles que l'hypertension artérielle, le psoriasis et les maladies auto-immunes. |
|
La pleine conscience est bénéfique pour son impact global sur le stress. Cet effet est loin d'être négligeable, car le stress est globalement le "grand aggravateur" de toutes les pathologies. Notamment les pathologies chroniques, douloureuses, ou dans lesquelles l'eficacité des traitements classiques est limitée. | ||
La
pleine conscience augmente en général les capacités à
l’autocompassion, qui consiste à manifester de la douceur envers
soi-même. Cette dimension d’autocompassion est associée à de
nombreux bénéfices pour la santé selon différents mécanismes :
meilleure observance des traitements et des régimes, limitation des
comportements autoagressifs ou autodestructeurs, etc. …
Dans le cadre de maladies psychiques, la pleine conscience permet la diminution des cycles de rumination anxieux et dépressifs. Elle apprend à ne pas se fixer sur ses pensées préoccupantes, mais à tolérer leur présence sans y adhérer. La pleine conscience permet de prendre les pensées pour des pensées, non pour des certitudes. |
||
La pleine conscience stimule l’activité de la télomérase, ce qui freine le vieillissement cellulaire. |
|
|
Les tests psychologiques montrent une augmentation du sentiment de contrôle, du sens donné à la vie, une diminution des émotions négatives, un accroissement des capacités de recul. |
||
Apports des neurosciences Les neurosciences mettent en évidence les changements cérébraux qui interviennent pendant la pratique et qui favorisent la conscience, l’attention et la compassion. Le cerveau méditatif est le siège d’une activité spécifique qui favorise la régulation des émotions et la compassion. L’activité du cerveau des personnes qui pratiquent régulièrement est modifiée d’une façon qui peut être observée grâce aux techniques d’imagerie cérébrale. On constate une augmentation de l’activité dans de multiples régions du cerveau impliquées dans l’engagement de l’attention, son maintien et son orientation. |
||
Le pratiquant devient moins réactif à ses propres émotions, il gagne une conscience plus claire de ses processus mentaux, ce qui offre un moyen de les transformer. Il conçoit plus clairement sa propre identité, son passé et son avenir possible. La pratique de la pleine conscience permet à l’attention de ne pas rester « bloquée » sur une sensation, sur une pensée, une perception, et d’être plus disponible pour tout ce qui peut survenir dans le flux de la conscience. L’attention est moins captive de ce qui peut la détourner de son but. La méditation est une voie prometteuse, sans pilules ou implants neuronaux, pour développer son état de conscience vis-à-vis de soi et du monde environnant. Un surcroît de conscience est souvent synonyme de meilleures décisions, de respect, d’apaisement et de non-violence. |
||
Et la vie change de couleurs ! | ||
La Sophrologie | La Pleine Conscience | ||||||
|
|||||||
|
|
|
|
||||
|