SOPHROLOGIE ET

 MALADIE D'ALZHEIMER


 

Le quotidien des personnes devant faire face à la maladie d’Alzheimer est difficile. C’est pourquoi, il semble précieux de pouvoir proposer aux malades - au tout début des symptômes - mais aussi aux familles et aux soignants des techniques de relaxation, de sophrologie et de relation d’aide.

Que ce soit au profit du malade, d’un membre de la famille, d'un aidant ou d'un soignant, relation d’aide, relaxation et sophrologie se conjuguent harmonieusement.

 
     

ACCOMPAGNER LE MALADE

 
 

Encore à son domicile ou en institution, le malade peut bénéficier, au début de sa maladie, de séances de sophrologie, individuellement ou en petits groupes homogènes.

Pour cela, il doit être encore capable de mémoriser, d’imaginer et de comprendre les consignes données.

La sophrologie offre diverses possibilités :

 

 
 

-         Travail au niveau de l’ancrage au sol.

-         Prise de conscience du déroulé du pas dans la marche (marche consciente).

 

 
 

-         Prise de conscience du corps en le touchant doucement, de la tête aux pieds.

-         Travail respiratoire : respirations abdominales, grands soupirs.

-         Mouvements doux apportant une détente physique.

 

 
 

-         Relaxation (intéressante car elle induit la détente tout en délimitant clairement chaque zone du corps).

-         Travail de concentration sur un objet familier.

 

 
 

Un travail au niveau de la mémoire peut être réalisé par des exercices spécifiques de la méthode du Dr Vittoz.

 

 
     

ACCOMPAGNER L'AIDANT

 
 

La relation d'aide avec l'aidant permet de le conseiller au niveau :

 

 
 

-         Des réactions habituelles de honte, colère, culpabilité.

-         De la nécessité de solliciter son entourage ou ses amis.

-         De la nécessité de se faire aider dès le début de la maladie.

-         De la valorisation de son rôle d’aidant, courageux et essentiel, tant pour le confort et le soin du proche malade que pour le reste de la famille.

 

Il est possible de lui proposer de :

-         S’entraîner à modifier progressivement son état d’esprit.

-        Sortir du sentiment de « toute-puissance » (ne pas vouloir faire tout sans aide).

-         Essayer certaines stratégies afin de ne plus se sentir débordé.


 
 

Des solutions concrètes existent :

-         Se faire aider.

-    Se méfier de la solitude et conserver des liens sociaux.

-         Se relaxer pour diminuer le stress et les tensions.


 
 

La sophrologie permet une personnalisation des séances en fonction de l’aidant qui peut souhaiter :

-         Etre écouté.

-         Ressentir de la détente et un mieux-être dans sa vie. 

-         Lâcher des tensions physiques et/ou psychiques.

-         Anticiper une situation désagréable, anxiogène.


 
 

En conséquence, bien informé, efficacement aidé et soutenu, l’aidant sera plus solide et à même de « tenir dans la durée ». Il sera mieux armé pour s’adapter et faire face à la progression irréversible de la maladie.


 
     

ACCOMPAGNER LES SOIGNANTS

 
 

Le sophrologue peut proposer :

Soit des séances collectives qui permettent :

-         Le partage des difficultés ayant besoin d’être verbalisées.

-         Une détente physique par la pratique de différents exercices (respiratoires, de relaxation, des mouvements corporels, des visualisations)

-         Une détente psychique en faisant appel à l’imaginaire.

 

 
 

-         La diminution des affects et pensées négatives et leur remplacement par des affects et pensées plus adaptés.

-    Un travail sur la concentration.

 

 
 

 

Soit des séances individuelles personnalisées en fonction de la demande du soignant.

 

 
     

 

 


 

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